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Un tour au musée d’Ibiza

 

Ibiza, on y va pour faire la fête ou pour profiter des plages aux eaux turquoises. Sur la route, des voitures couvertes de poussière et peu, voire pas de moto. En effet, à moins d’être un aventurier un peu fifou et d’avoir un trail, il est fortement déconseillé de rouler en deux roues, sous peine de devoir l’abandonner dans un nid-de-poule, une flaque de boue, ou autres accidents de terrains. En revanche, si vous avez mangé un peu trop de sable et que vous vous sentez l’âme à la culture, allez faire un tour dans la vieille ville « d’Eivissa » et dans son musée d’art contemporain, le MACE.

Outre le site aux lignes épurées et à l’architecture contemporaine (Victor Beltran Roca) qui se fond parfaitement à l’ancienneté du lieu, l’intérieur regorge d’une collection particulièrement enrichissante. Les œuvres des espagnols sont mises à l’honneur, comme celles d’Antoni Tàpiès ou José Manuel Broto, mais on retiendra surtout les œuvres des années 1960 et 1970 (Art cinétique ? Op Art ?) comme celle d’Adolfo Schlosser né en Autriche en 1923 et décédé à Madrid en 2004.

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Son amour pour l’art le pousse à voyager, en Italie d’abord, puis en Islande où il va rester pendant quatre ans. Proche du milieu de la pêche à la morue, il rencontre des ouvriers espagnols qui vont lui donner envie de vivre en Espagne. Cette expérience se répercute plus tard, lorsqu’il va ramasser du bois flotté et des filets de pêche pour réaliser ses sculptures. Si ses œuvres magnifiques, il faut le dire, sont habituellement rapprochées du Land Art, il réalise ici, un beau duo de simplicité et de complexité entre la matière plastique et les formes géométriques.

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Adolfo Schlosser, Sans titre, métal et fil de plastique, 83 x 174 x 8 cm

et il y avait aussi…

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Cy Twombly

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